« Mon père vivait à l’époque de l’Ayatollah Borujerdi et avait été envoyé pour la propagande islamique à Abadan où il avait fait construire la mosquée « Imam Jaafar (AS) » dans un des pires quartiers de cette ville, plus une école, un lycée et un centre islamique. Mon père qui était orphelin et avait été élevé par sa grand-mère, à l’âge de dix ans partit pour ses études, à Najaf, où il a étudié auprès des Ayatollahs Khoï et Hakim. A vingt ans, il était devenu un mojtahed et quand il est revenu en Iran, il suivait les cours de l ‘Ayatollah Khomeiny et de l’Ayatollah Borujerdi. A Abadan, mon père s’est consacré à l’éducation des jeunes et à la lutte contre la corruption morale. En 1974, à cause de sa maladie, il est revenu à Téhéran où il donnait des cours de jurisprudence supérieure et commença la rédaction de son commentaire coranique. L’Ayatollah Ma’refat a beaucoup insisté pour que ce commentaire soit publié. Il a dit à des religieux sunnites que leur plus récent commentaire fondé sur les revayats du Prophète (PSL) était le livre de Siouti qui citait 200 hadiths, alors que les chiites avaient un commentaire récent, celui de mon père en l’occurrence, qui citait 4000 hadiths prophétiques rapportés par les Imams (PSL). Mon père dans ce commentaire, a étudié les personnalités nommées dans les chaines de transmission et a utilisé des sources sunnites et chiites. L’idée de ce commentaire était de L’Ayatollah Sobhani et ce travail a duré 40 ans. Mon père est décédé le 10 février de l’année 2000, peu de temps après la fin de son commentaire dont Monsieur Azizi est en train de corriger la rédaction pour une prochaine publication, inshallah », a-t-il dit.
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