Le rejet du dirigeant illégitime dans la pensée de l’imam Khomeiny (s)

11:07 - May 31, 2016
Code de l'info: 3459974
L’islam chiite ne reconnaît que la direction du Prophète (psl), des saints imams (as) et de leurs représentants.
L’Hodjat-ol-islam Seyed Sajad Ebrahimi, responsable de la section politique du Centre de recherches islamiques, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que l’islam chiite ne reconnaissait comme légitime, que la direction du Prophète (psl), des Imams (as) et de leurs représentants.
Il a expliqué : « L’imam Khomeiny (s), dans ses livres, a dénoncé les gouvernements illégitimes qui abusent de leurs pouvoirs et a organisé la révolution. Les penseurs ont toujours réfléchi sur la nécessité d’un pouvoir pour éviter le désordre mais aussi sur la limitation de ses prérogatives pour éviter les injustices. »
Il a ajouté : « Les dirigeants de la société islamique se sont présentés peu à peu, comme les représentants du peuple et de Dieu et le chiisme à l’époque de l’occultation de l’Imam du Temps (as), n’a jamais reconnu ces gouvernements illégitimes. »
 L’Hodjat-ol-islam Seyed Sajad Ebrahimi a précisé : « Le système de jurisprudence politique chiite considère que le pouvoir n’appartient qu’à Dieu et à ceux qu’Il a désignés. L’imam Khomeiny a tout autant dénoncé le pouvoir d’un dirigeant athée que le pouvoir de 2500 ans des rois iraniens présentés comme les représentants de Dieu en fonction d’interprétations erronées du Coran et des hadiths. »
Il a souligné : «  L’imam Khomeiny (s) a dénoncé ces interprétations et les hadiths mensongers sur la justice d’Anushiravan, et critiqué le soutien à des dirigeants qui tuent les gens et pillent leurs richesses. Les Saints Imams (as) ont toujours lutté contre ces dirigeants et ne leur ont jamais obéi. C’est le Coran qui nous montre le comportement que nous devons avoir envers ces dirigeants usurpateurs. »
«  L’imam Khomeiny (s) a montré et prouvé les particularités du gouvernement reconnu par le chiisme, qui est un gouvernement de justice et de vertu dont le dirigeant chargé de gérer le bien public, est une personne intègre qui ne fait pas de péché et ces conditions n’existaient pas chez les dirigeants de la communauté islamique après le prophète (as), comme nous l’avons vu avec Moavieh. Seule l’autorité du Fakhi est acceptable dans la période d’occultation, et le Président a besoin de son approbation pour exercer légitimement ses fonctions », a-t-il dit.       
iqna.ir/fa/news/3495559

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