Les autorités birmanes ont recours aux "mêmes techniques" pour réduire les citoyens au silence que la junte auto-dissoute en 2011, a affirmé vendredi la rapporteuse spéciale de l'ONU. Elle a exigé que le gouvernement laisse les Nations unies enquêter sur le sort de la minorité musulmane Rohingya.
Depuis octobre dernier, plus de 70'000 Rohingyas ont fui la région vers le Bangladesh voisin, dans la foulée d'une campagne de répression de l'armée birmane lancée après des attaques meurtrières contre des postes frontière, menées par des militants rohingyas.
L'offensive menée par l'armée a duré plusieurs mois. Elle a abouti, selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, à un "nettoyage ethnique" et "très probablement" à des crimes contre l'humanité.
arcinfo