En entrevue de début d’année avec le bureau parlementaire de La Presse canadienne, le premier ministre n’a pas écarté l’idée que cette commémoration puisse prendre la forme d’une journée nationale contre l’islamophobie, comme le lui a récemment demandé une organisation musulmane.
Il a soutenu que le gouvernement «est en train de regarder la façon de bien commémorer ça pour souligner que l’intolérance religieuse n’a pas sa place au Canada, l’extrémisme religieux n’a pas sa place au Canada, quelle que soit la façon que ça se manifeste».
Le premier ministre a ajouté, lors de cet entretien qui s’est déroulé dans l’édifice qui abrite son bureau, en face du parlement, qu’il estimait «important qu’on souligne ce qui s’est passé, que six personnes ont perdu leur vie juste parce qu’elles priaient dans un lieu de culte».
«On est en réflexion sur comment on va souligner et commémorer cet événement terrible et reconnaître à quel point certaines communautés, dont la communauté musulmane, sont trop vulnérables à la haine et à l’intolérance ces jours-ci», a-t-il offert.
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