« La femme dans le Coran » dans l’optique d’un islamologue allemend

Le professeur Dr Peter Heine, auteur d’un livre d’islamologie, au chapitre sur la place des femmes en islam, a déclaré que ces recherches étaient un résumé des avis de certains orientalistes et ne signifiaient pas que ces recherches étaient des vérités indiscutables.

Au sujet de la place de la femme en islam, il écrit qu’il est nécessaire de faire des recherches sur la place de la femme dans la société arabe préislamique, et que le mariage du prophète (as) avec Khadija, qui était une commerçante renommée, démentit certaines affirmations sur l’absence totale de droits pour les femmes avant l’islam.  

« Le message de l’islam s’adresse aux hommes et aux femmes, sans distinction, comme le montre le verset 35 de la sourate « Al Ahzab » :«إِنَّ الْمُسْلِمِينَ وَالْمُسْلِمَاتِ وَالْمُؤْمِنِينَ وَالْمُؤْمِنَاتِ وَالْقَانِتِينَ وَالْقَانِتَاتِ وَالصَّادِقِينَ وَالصَّادِقَاتِ وَالصَّابِرِينَ وَالصَّابِرَاتِ وَالْخَاشِعِينَ وَالْخَاشِعَاتِ وَالْمُتَصَدِّقِينَ وَالْمُتَصَدِّقَاتِ وَالصَّائِمِينَ وَالصَّائِمَاتِ وَالْحَافِظِينَ فُرُوجَهُمْ وَالْحَافِظَاتِ وَالذَّاكِرِينَ اللَّهَ كَثِيرًا وَالذَّاكِرَاتِ أَعَدَّ اللَّهُ لَهُمْ مَغْفِرَةً وَأَجْرًا عَظِيمًا

Le Coran contrairement à l’ancien testament, ne présente pas Ève comme celle qui poussa Adam au péché, et le verset 34 de la sourate Al Nissa,«الرِّجَالُ قَوَّامُونَ عَلَى النِّسَاءِ بِمَا فَضَّلَ اللَّهُ بَعْضَهُمْ عَلَى بَعْضٍ وَبِمَا أَنْفَقُوا مِنْ أَمْوَالِهِمْ فَالصَّالِحَاتُ قَانِتَاتٌ حَافِظَاتٌ لِلْغَيْبِ بِمَا حَفِظَ اللَّهُ وَاللَّاتِي تَخَافُونَ نُشُوزَهُنَّ فَعِظُوهُنَّ وَاهْجُرُوهُنَّ فِي الْمَضَاجِعِ وَاضْرِبُوهُنَّ فَإِنْ أَطَعْنَكُمْ فَلَا تَبْغُوا عَلَيْهِنَّ سَبِيلًا إِنَّ اللَّهَ كَانَ عَلِيًّا كَبِيرًا
explique que les hommes sont responsables des femmes. Les revayats précisent que certaines fonctions sont interdites aux femmes comme la direction des prières mixtes ou la mission prophétique.

Au sujet du divorce, l’islam interdit le divorce sans raison valable, et comme le dit l’imam sunnite Gharzawi, le divorce est permis en cas de mauvais comportements même involontaires de la part de la femme.  En cas de divorce, la femme peut demander le paiement de sa dot et ne pourra pas se remarier avant trois mois, en cas de grossesse, l’homme devra, pendant deux ans, assurer les frais de l’enfant et de son ex épouse.

La femme peut demander le divorce si le mari ne respecte pas ses devoirs, en cas de folie, d’absence prolongée, de refus d’assurer les dépenses de la famille ou de manque de respect aux conditions fixées lors du mariage », précise-t-il dans ce chapitre.

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