« L’Islam a prôné le développement et éclairci les voies de l’atteindre »

8:15 - July 15, 2018
Code de l'info: 3466727
Les participants au séminaire «Sidi Abdeldjebbar Tidjani» sur «Le développement durable dans les valeurs de la religion musulmane» ont souligné, jeudi à Aïn-Madhi (Laghouat), que «la religion musulmane a prôné le développement et éclairci les voies de l’atteindre».

Dr. Fares Mesdour, de l’université de Blida, a indiqué que «l’islam a présenté moult détails sur les voies de développement et que le saint Coran et la Sunna (conduite du Prophète Mohammed QSSSL) englobe un riche glossaire de termes économiques traduisant l’orientation économique dans les textes religieux».

«La religion islamique nous a servi un système économique bien défini et intégré», a expliqué l’intervenant, soutenant que «l’islam a tranché dans diverses questions économiques, à l’instar de l’usure, la tarification, et l’offre et la demande, qui sont des données économiques évoquées par l’islam depuis longtemps».

Dr. Belkacem Chetouane, de l’université Émir Abdelkader de Constantine, a, de son côté, évoqué la «focalisation de l’islam sur le développement durable s’appuyant sur la bonne conduite de l’individu et dont la pérennité ne se manifeste qu’à travers la sincérité de sa relation envers Dieu et le respect des limites qu’il lui a fixées».

Selon l’intervenant, le terme de développement se reflète dans l’esprit de l’énoncé coranique dans ses termes liés à la prospérité en opposition à la destruction, et par conséquent, une évolution parfaite des potentialités humaines, matérielles et spirituelles.

L’universitaire Aïcha Mohammed Salah, vice-présidente du Conseil national soudanais, a estimé que le développement durable renvoie au progrès et est intimement lié au développement humain et à la formation des leaders.

L’intervenante a, en outre, appelé à avoir une vision bien déterminée pour le développement du monde arabe dans son ensemble, d’une part, et à œuvrer au règlement du conflit dans le Darfour, dont une bonne partie de la population sont des adeptes de la confrérie Tidjania, d’autres part. Le calife général de la Tariqa (confrérie) Tidjania, cheikh Ali Tidjani, dit Belarabi, a dans un message lu en son nom par un adepte de la zaouïa, rendu un grand hommage au Président de la République Abdelaziz Bouteflika, pour le grand intérêt accordé aux zaouïas, s’étant traduit par l’octroi d’un financement «conséquent» pour la restauration du siège de la zaouïa Tidjania de Boussemghoune (El-Bayadh).

Les travaux de ce séminaire se poursuivent par l’animation d’autres communications afférentes aux «Dimensions spirituelles et sociales du développement durable», «La mission des générations dans la propagation des principes et objectifs du développement durable», «L’impact de l’enseignement coranique dans le développement humain» et «L’importance du développement durable dans la lutte contre la violence et l’édification des sociétés».

Le 13e séminaire «Sidi Abdeldjebbar Tidjani», ouvert mercredi au siège du califat général de la zaouïa Tidjania d’Aïn-Madhi (wilaya de Laghouat), se déroule avec la participation d’universitaires et cadres issus de différentes institutions universitaires, ainsi que deux invités de Tunisie et du Soudan, et des enfants de Malaisie, des apprenants du saint Coran et des adeptes de la confrérie. Fondée en 1782 dans la région de Boussemghoune (El-Bayadh) par cheikh Ahmed Tidjani (1737-1815), la Tariqa Tidjania compte des millions d’adeptes à travers le monde.

elmoudjahid

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