Répression et limitation des libertés pour les centres religieux du Kirghizistan
Les services culturels iraniens au Kirghizistan ont annoncé que la commission des affaires religieuses dépendant de la Présidence de la République du Kirghizistan, avait proposé des réformes de la loi sur les libertés religieuses, l’enregistrement des écoles religieuses et l’interdiction de la présence des mineurs dans les mosquées sans leurs parents.
Ce nouveau texte avait été élaboré après trois ans et mis en marge, après avoir été présenté au parlement, à cause des problèmes qu’il posait à la commission gouvernementale des affaires religieuses.
Ce texte fut encore une fois remis à jour par des spécialistes et soumis à d’autres discussions.
Za’ir Beyk Ergshof, responsable du comité gouvernemental, a déclaré que la loi n’exigeait pas de permis pour les mosquées et les églises à domicile, et que cela avait augmenté le nombre des salles de prières dans les lieux publics sans que les enseignements des imams soient soumis à un contrôle.
Ce responsable a expliqué : « Si la nouvelle loi passe, tous les centres qui donnent un enseignement religieux devront être enregistrés et la propagation religieuse sera interdite auprès des enfants de moins de 16 ans dans tous les établissements d’enseignement. »
« Beaucoup de parentsn a-t-il ajouté, se sont plaints que des gens en dehors de l’école et de la maison, avaient des activités de prédication, et le gouvernement a été appelé à intervenir. Actuellement dans les écoles religieuses au Kirghizistan, il y a 8000 élèves qui poursuivent leurs études mais leurs diplômes ne sont pas reconnus par l’état et ils ne peuvent travailler que dans les mosquées. Par contre, si ces écoles sont enregistrées de façon officielle, des matières seront ajoutées comme les mathématiques et la physique, et leurs diplômes seront valables. »
« Les étudiants qui veulent faire leurs études à l’étranger, devront avoir fait leurs études primaires et secondaires au Kirghizistan, et les prédicateurs qui veulent exercer au Kirghizistan, devront avoir un permis remis par la commission gouvernementale des affaires religieuses », a-t-il dit.
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