Selon les services culturels iraniens, il est annoncé que le projet de loi intervient dans « le respect de l’impartialité juridique » et malgré le principe des libertés religieuses qui existe dans la Constitution.
Barbara Felitsa, ministre de la justice, a déclaré que les gens devaient être sûrs que les juges ne décident pas en fonction de leurs convictions religieuses.
« Les femmes voilées qui travaillent au ministère, seront aussi visées par cette loi et ce qui était du ressort de chaque responsable de tribunal deviendra une loi générale qu’il faudra respecter. Les crucifix placés dans les salles du tribunal resteront, si quelqu’un a des problèmes, il est possible de les enlever ou de changer de salle. Cette loi sera proposée cette année au cabinet et entrera en vigueur par la suite », a-t-elle dit.
Les services culturels iraniens ont annoncé qu’Hamideh Mohagheghi, juriste et chercheuse en sciences islamiques, a critiqué cette décision qui excluait les femmes des professions juridiques estimant que porter un foulard ne nuisait pas à la qualité du travail.
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