Le Cheikh Maytham Al-Salman, chef du Centre bahreïni pour le dialogue et la tolérance, a ajouté que quelque 200 prisonniers politiques sont morts sous la torture dans des prisons bahreïniennes depuis le début du soulèvement populaire dans le pays, a rapporté le site d'information Mirat al-Bahrain.
Il a déploré le silence du monde, y compris de soi-disant défenseurs des droits de l'homme tels que les États-Unis et la Grande-Bretagne, face à la violation des droits de l'homme à Bahreïn.
Bahreïn, proche allié des États-Unis dans la région du golfe Persique, connaît depuis le début de l'an 2011 des manifestations presque quotidiennes contre la dynastie Al Khalifa, au pouvoir. Manama a eu recours à des mesures sévères pour tenter d'écraser les manifestations.
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