Réponse d’une musulmane palestinienne au journal Wall Street
IQNA a annoncé qu’Amani Al Khatabe, responsable des relations médiatiques au Comité contre les discriminations envers les Américains d’origine arabe, dans une lettre ouverte à Bret Stephens, journaliste de Wall Street et auteur d’un article sur les femmes palestiniennes, accusées de former leurs fils pour le combat et d’être responsables de la mauvaise situation à Gaza, a déclaré que les mères israéliennes étaient elles, obligées de mettre leur fils ou leur fille dans le centre d’entrainement à la prise d’otages et au meurtre, qu’est le ministère de la guerre.
« Le martyre est une réponse et une obligation face à une vie dénuée de sens. Ma mère est une Palestinienne qui passe son temps dans sa maison de campagne et ne s’inquiète pas comme les mères de Gaza et de Cisjordanie, que son fils soit tué en
plein jour, par les forces sionistes. Ma grand-mère est sortie indemne du massacre de 1948 à Diryassine, qui fut le premier village palestinien attaqué par les sionistes. Elle avait sept ans et a été témoin du meurtre de ses voisins et de sa famille, sa mère et son petit frère.
Le haut commissariat des réfugiés a récemment condamné la violation des règlements internationaux par le régime sioniste alors que toutes les décisions de ce conseil avaient été votées à la majorité absolue avec seulement les États-Unis comme opposant.
Les colons extrémistes sont à l’origine des pires crimes et conflits avec les Palestiniens. Ils détruisent les églises et les moquées, et les biens des Palestiniens, et réclament la mort de tous les Arabes.
Les trois israéliens qui ont été tués après avoir disparu le 12 juin 2014, vivaient dans une colonie illégale en territoire palestinien. 50 Palestiniens ont été tués dont un enfant de sept ans et un jeune de 15 ans. D’autres ont été blessés et emprisonnés sans raison. Vous ne connaissez pas leur nom, vous ne connaissez que le nom des trois israéliens. Ensuite ce fut le tour de Mohamad Abou Kheizr qui a été arrêté et brulé vif, sa mère n’a jamais été interrogée par vos médias et comme beaucoup d’autres mères palestiniennes n’a pas le pouvoir de demander des comptes au régime sioniste.
Les sionistes ont fêté cet évènement après que Netanyahou ait demandé « vengeance » et « la mort de l’ennemi » ! Netanyahou a qualifié les assassins de ces trois sionistes de « bêtes à face humaine », a accusé tous les gens de Palestine d’être des ennemis et a encouragé le racisme anti arabe.
Les mères palestiniennes vivent sous une occupation militaire au milieu de civils sans armes, avec le souvenir de leur fils, et sont en plus critiquées par les médias américains », a-t-elle déclaré.
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