Etats-Unis : une femme musulmane obligée à retirer son hijab dans un champ de tir
Téhéran(IQNA)-Un magasin et stand d'armes à feu, dans l'État américain du Missouri a refusé d'autoriser une femme musulmane d'entrer à moins qu'elle n'enlève son hijab, selon un procès.
Selon PressTV, une organisation musulmane de défense des droits civiques et un cabinet d'avocats ont déposé une plainte fédérale arguant que le code vestimentaire du stand d'armes à feu discrimine les femmes musulmanes qui portent le couvre-chef religieux.
Le procès intenté par le Council on American-Islamic Relations (CAIR) a été déposé mardi devant le tribunal de l'Etat américain du Missouri au nom de Rania Barakat.
La poursuite nomme également les propriétaires de Frontier Justice, Mike et Bren Brown.
"Les accusés Mike et Bren Brown étaient chargés de concevoir, de mettre en œuvre et d'instruire les employés et les agents pour qu'ils mettent en œuvre les pratiques et politiques discriminatoires dans l'établissement connu sous le nom de Frontier Justice", a déclaré le procès.
Mike et Bren Brown, les accusés, ont interdit dans de nombreux cas depuis au moins 2016, aux musulmanes qui portent le hijab d'entrer à Frontier Justice, sur la base de violations de leur politique de code vestimentaire, tout en autorisant des personnes dans la même situation qui portent casquettes ou autres vêtements qui couvrent de la même manière le cou et la tête pour entrer dans leur établissement et accéder à leurs services.
Le procès intenté par le Council on American-Islamic Relations (CAIR) a été déposé mardi devant le tribunal de l'Etat américain du Missouri au nom de Rania Barakat.
La poursuite nomme également les propriétaires de Frontier Justice, Mike et Bren Brown.
"Les accusés Mike et Bren Brown étaient chargés de concevoir, de mettre en œuvre et d'instruire les employés et les agents pour qu'ils mettent en œuvre les pratiques et politiques discriminatoires dans l'établissement connu sous le nom de Frontier Justice", a déclaré le procès.
Mike et Bren Brown, les accusés, ont interdit dans de nombreux cas depuis au moins 2016, aux musulmanes qui portent le hijab d'entrer à Frontier Justice, sur la base de violations de leur politique de code vestimentaire, tout en autorisant des personnes dans la même situation qui portent casquettes ou autres vêtements qui couvrent de la même manière le cou et la tête pour entrer dans leur établissement et accéder à leurs services.
