Selon Le Journal du Dimanche, cette visite, prévue dans un contexte de fortes tensions entre la France et l’Algérie, a été annulée sous la pression de plusieurs conseillers inquiets des conséquences diplomatiques.
Le recteur Hafiz, proche du président algérien Abdelmadjid Tebboune, entretient également des liens étroits avec l’Élysée. Macron espérait rassurer les Franco-Algériens et reprendre la main sur les dossiers sensibles de l’islam et de l’Algérie, laissés pour l’heure au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, en pleine ascension politique.
Cette décision intervient alors que l’Élysée s’apprête à examiner un rapport classifié sur l’entrisme islamiste en France, notamment des Frères musulmans. Macron, face à des enjeux stratégiques et sécuritaires complexes, semble hésiter sur la ligne à adopter.
L’équilibre est délicat : défendre la République sans rompre avec Alger, dont les services sont accusés d’activités hostiles sur le sol français. Une crise qui fragilise encore un peu plus les relations bilatérales.