Le sommet de Bagdad est un espoir pour une nouvelle coopération entre les pays de la région
Ammar al-Hakim a déclaré dans un communiqué : « Nous souhaitons la bienvenue aux frères et amis qui ont participé au Sommet de Bagdad sur « l'amitié, la paix et la coopération », ce sommet est une étape importante vers la restauration du rôle central de l'Irak dans la région et dans le monde. Ce sommet est également une occasion de souligner le rôle de l’Irak dans le règlement des différends dans la région, et de parvenir à des décisions unifiées qui contribueront à la stabilité politique, sécuritaire et économique, et au développement des pays de la région ».
Emmanuel Macron, président de la France, Abdel Fattah al-Sisi, président d'Égypte, Abdullah II, roi de Jordanie, Tamim bin Hamad bin Khalifa Al Thani, émir du Qatar, Sabah Khalid Hamad Al-Sabah, Premier ministre du Koweït, Mohammed bin Rashid Al Maktoum, dirigeant de Dubaï, et Ahmad Abu al-Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe, ont participé à ce sommet de deux jours à Bagdad.
D'autres membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont assisté au sommet, au niveau de leurs ambassadeurs.
L'Iran, l'Arabie saoudite, le Koweït et la Turquie, à l'exception de la Syrie, ont été invités au sommet en tant que voisins de l'Irak, ainsi que le Qatar, les Émirats arabes unis, l'Égypte, des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et le Japon.
La Syrie était un grand absent du sommet de Bagdad, et n’avait pas été invitée en raison de divergences entre les pays sur la Syrie, bien que Bagdad n'ait jamais rompu ses liens avec Damas.
Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Hossein Amir Abdullahian, est arrivé à l'aéroport de Bagdad pour son premier voyage à l'étranger, pour assister à la réunion régionale de soutien à l'Irak.
