L’écrivain égyptien Abeer Yassin sur les développements en Syrie et l'opportunisme du régime sioniste, a écrit : « Le gouvernement d'extrême droite du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ne manque pas une occasion de renforcer son emprise dans la région et profite des dangers et des menaces auxquels sont confrontés les pays voisins, pour étendre son occupation, sous prétexte de soutenir la sécurité, à la fois la sécurité de son propre gouvernement et la sécurité des colonies sionistes.
L'opportunisme d'Israël s'est révélé une nouvelle fois, après la Tempête Al-Aqsa, lorsque le gouvernement de Netanyahu a trouvé l’occasion de rétablir son occupation dans la bande de Gaza ou de reconstruire les colonies sionistes sous prétexte que la construction de colonies contribue à la sécurité.
Ses efforts se poursuivent pour atteindre l’objectif ultime, affamer les Palestiniens et provoquer des destructions continues qui rendront la bande de Gaza ou une grande partie de celle-ci inhabitable, pour une longue période.
Itamar Ben Gvir, ministre de la sécurité intérieure d'Israël, a fait des déclarations sur le rôle de Donald Trump, le président élu des États-Unis, et son soutien au projet de déplacement des Palestiniens.
Le début de ce projet a été la fermeture de l'administration civile de Gaza et le retour à la méthode d'occupation directe qui a suscité des réactions sur l'avenir de l'État palestinien, Netanyahu soulignant la nécessité d'empêcher les Palestiniens de parvenir à un accord pour un État indépendant, qui serait une menace pour Israël et la lutte contre le terrorisme (!).
L'opportunisme d'Israël s'est manifesté au Liban où pendant plusieurs mois de guerre, Tel Aviv a ordonné l'évacuation de plus d'un quart du territoire libanais selon le rapport des Nations Unies.
Tel Aviv, lors de la cinquième guerre de Gaza (2023), a occupé de nombreuses terres de la bande de Gaza dans le but d'élargir la zone tampon, et lors de la guerre du Liban, il a également évoqué la création d’une zone tampon à l'intérieur du territoire libanais, prétextant la présence d'armes et du quartier général du Hezbollah, et a ordonné l'évacuation des villages et des villes de cette zone.
De nombreux hommes politiques à Tel Aviv, après l'assassinat du martyr Seyed Hassan Nasrallah et de nombreux commandants du Hezbollah, voulaient profiter de cette opportunité pour affaiblir le Hezbollah et prendre le contrôle total de nombreux domaines du Hezbollah dans le sud du Liban.
L'opportunisme israélien a franchi Gaza et le Liban, et a atteint la Syrie, Jabal al-Cheikh, le Golan, les dépôts d'armes, la flotte syrienne, dans des agressions menées au nom de la sécurité.
Les menaces d'Israël ont été annoncées par Avikhai Adrei, porte-parole de l'armée de ce régime, concernant l'interdiction de passage dans un certain nombre de villages du sud de la Syrie, et Tel Aviv a mené plus de 350 frappes aériennes contre des positions syriennes qui selon eux, étaient des quartiers généraux militaires ou des dépôts d'armes du Hezbollah, par crainte que les forces de l'opposition syrienne ne contrôlent ces positions et menacent directement ou indirectement la sécurité de Tel-Aviv.
Lors de ces attaques, Israël a annoncé que près de 80 % des forces militaires syriennes avaient été détruites. Le chef d'état-major des forces armées syriennes a également annoncé qu'outre Gaza, la Cisjordanie et le Liban, la Syrie est le quatrième champ de bataille avec le régime sioniste.
Netanyahu a souligné que la chute de Bachar al-Assad constitue une nouvelle et importante opportunité pour Israël, même si cette opportunité s’accompagne de nombreux défis comme les critiques du procès de Netanyahu par des membres du gouvernement et les différends avec les conseillers judiciaires du gouvernement.
Les dangers et les menaces qui sont apparus en raison de la situation instable et inflammable de la région, ont permis à Israël de développer ses politiques sous différentes formes, de Gaza au Liban et du Liban à la Syrie ».