Abdelzahra Al-Tamimi, professeur à la faculté des sciences humaines Ibn Rochd de l’université de Bagdad et président du Comité national supérieur de la sécurité intellectuelle auprès du Premier ministre irakien, a expliqué à l’agence IQNA la portée spirituelle et culturelle de la marche de l’Arbaïn.Abdelzahra Al-Tamimi, professeur à la faculté des sciences humaines Ibn Rochd de l’université de Bagdad et président du Comité national supérieur de la sécurité intellectuelle auprès du Premier ministre irakien, a expliqué à l’agence IQNA la portée spirituelle et culturelle de la marche de l’Arbaïn.
Selon lui, cette marche incarne une réalité islamique contemporaine, fondée sur la solidarité sociale et l’idéal de l’insurrection éternelle de l’imam Hussein. Elle contribue à l’expansion de la civilisation islamique en promouvant l’humanité, la fraternité et la lutte contre l’injustice et l’oppression.
Al-Tamimi rappelle que l’Arbaïn trouve ses racines dans le retour des captifs de Karbala depuis Damas, lorsqu’ils ont visité la tombe de l’imam Hussein. Parmi eux se trouvaient Zaynab bint Ali, l’imam Zayn al-Abidin et Jabir ibn Abd Allah Ansari, témoins directs de la tragédie de Karbala.
Pour le professeur, participer à l’Arbaïn signifie compatir avec la famille du Prophète, rappeler le sacrifice d’Hussein et affirmer la victoire de la vérité sur le mensonge. Il affirme que ceux qui s’opposent aux injustes d’hier ou d’aujourd’hui incarnent ce message, en s’engageant à défendre l’humanité et la justice contre toute forme de tyrannie.
L’imam Hussein, un modèle universel pour l’humanité
Abdelzahra Al-Tamimi, professeur à l’université de Bagdad et président du Comité national supérieur de la sécurité intellectuelle, a souligné le caractère universel de l’imam Hussein, qu’il considère comme une figure unique dans l’islam et le chiisme. Selon lui, cette personnalité exceptionnelle incarne des valeurs humaines qui transcendent les religions, les cultures, les genres et les classes sociales.
Al-Tamimi a affirmé que de nombreux musulmans et non-musulmans admirent l’imam Hussein et la marche de l’Arbaïn, car ils y trouvent un exemple d’humanité et de fraternité. Pour lui, toutes les personnes, quelles que soient leurs convictions, peuvent voir en Hussein un symbole qui renforce leur propre humanité.
Il a rappelé que le martyre de l’imam Hussein était un refus catégorique de se soumettre à l’injustice, établissant une séparation claire entre le camp du droit et celui du faux. Cette opposition, a-t-il expliqué, traverse l’histoire et reste actuelle.
Al-Tamimi a insisté sur le fait que la révolution husseinite et la marche de l’Arbaïn ravivent l’esprit de résistance face à l’arrogance mondiale, inspirant la lutte contre toute forme d’oppression et semant la crainte parmi les tyrans et les oppresseurs.
L’Arbaïn, un héritage spirituel et une source de résistance
Abdelzahra Al-Tamimi, professeur à la faculté des sciences humaines Ibn Rochd de l’université de Bagdad et président du Comité national supérieur de la sécurité intellectuelle, a expliqué à l’agence IQNA que la marche de l’Arbaïn ravive l’esprit de résistance contre l’arrogance mondiale. Selon lui, cet événement insuffle chez les nouvelles générations la flamme de la révolution et fait trembler les oppresseurs qui tentent de nier l’humanité.
Pour Al-Tamimi, la marche de l’Arbaïn représente une réalité islamique contemporaine, fondée sur la solidarité sociale et les idéaux de l’insurrection éternelle de l’imam Hussein. Elle reflète l’image authentique de l’islam : défense de l’humanité, lutte contre l’injustice et l’oppression, et promotion de la fraternité entre les peuples.
Il rappelle que l’origine de l’Arbaïn remonte au retour des captifs de Karbala depuis Damas, avec la visite de la tombe de l’imam Hussein par Zaynab bint Ali, l’imam Zayn al-Abidin et Jabir ibn Abd Allah Ansari. Pour le professeur, participer à cette marche, c’est partager la douleur de la famille du Prophète, commémorer un sacrifice historique et affirmer, hier comme aujourd’hui, la victoire de la vérité sur le mensonge.
