Le jury composé des membres de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains a sélectionné les finalistes issus des différents foyers religieux du pays, dans trois catégories, à savoir la mémorisation de l’intégralité du Saint Coran avec la récitation selon Riwayat warch, la mémorisation de l’intégralité du Saint Coran selon Rwiyat choisi par le candidat et la mémorisation d’au moins cinq Hizb.
Au terme de ce concours, qu’a abrité la Grande mosquée de Dakar, trois candidats se sont distingués dans les trois catégories du concours et qui vont prochainement concourir à la compétition finale de cette compétition visant à raffermir l’intérêt des jeunes musulmans africains à l’égard du Saint Coran et de les encourager à sa mémorisation, sa récitation et sa psalmodie.
Des prix ont été remis aux trois lauréats, lors d’une cérémonie tenue en présence des membres de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains, de dignitaires religieux et de plusieurs invités.
S’exprimant à occasion, Mohamed Koraichi Niass, président de la section Sénégal de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains, a exprimé ses vifs remerciements et sa haute gratitude au Roi Mohammed VI, pour la vision éclairée et les efforts que le Souverain ne cesse de déployer pour promouvoir les valeurs nobles de l’Islam.
Il a saisi cette occasion pour mettre en valeur aussi l’importance de création de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains, en tant que cadre scientifique pionnier et une démarche de la réorganisation du champ religieux en vue d’unifier les efforts des ouléma musulmans, au Maroc et dans les autres Etats africains, et de faire connaître les valeurs de l’islam tolérant, de les diffuser et de les consolider.
De son côté, l’ambassadeur du Maroc à Dakar, Hassan Naciri, a relevé qu'”avec le Sénégal, il ne s’agit pas seulement d’une relation d’affaires, mais d’une connexion d’une nature bien plus profonde”.
“Au-delà des liens humains, le Maroc et le Sénégal entretiennent une relation extraordinaire fondée sur notre appartenance commune à l’Islam sunnite et sa pratique”, a-t-il dit, se félicitant de voir les deux pays apporter une contribution significative au savoir islamique.
“Nous avons coproduit un savoir religieux. Que ce soit dans les manuscrits de Tivaouane, de Touba ou de Kaolack, on retrouve toujours les traces de ces correspondances et de ces échanges qui ont constamment existé entre le Maroc et le Sénégal”, a-t-il expliqué.
Pour sa part, le directeur des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe à la Présidence de la République du Sénégal, Djim Ousmane Dramé, a indiqué que cette importante cérémonie marque essentiellement la solidité des relations millénaires existant entre le Maroc et le Sénégal, soutenant que les relations entre les deux pays sont spirituelles, culturelles, culturelles, scientifiques et civilisationnelles.
mapexpress
Cette initiative tend à motiver davantage les jeunes à s’occuper mieux du Coran, du savoir, du savoir musulman et du savoir islamique, a-t-il ajouté.