
Dans un communiqué, le Hezbollah a « dénoncé avec la plus grande fermeté ce crime odieux qui a frappé les croyants en ce vendredi béni ». Il a ajouté que « les mains criminelles qui ont atteint une maison de Dieu reflètent la véritable identité de ces assassins, qui n'ont aucun respect pour les lieux sacrés ni pour la diversité intellectuelle et religieuse, et qui s'appuient sur un discours de haine, d'exclusion et de rejet de l'autre, au service des projets américains et israéliens ».
L'attentat a été revendiqué par Saraya Ansar al-Sunna, un groupe hostile aux Alaouites, aux chiites et aux chrétiens, qui avait également revendiqué une attaque contre une église à Damas en juin dernier.
Le Hezbollah a en outre appelé à « identifier les auteurs, à les traduire en justice et à leur infliger les sanctions les plus sévères », tout en souhaitant « prospérité et stabilité au peuple syrien. »
Le Hezbollah était allié à Bachar el-Assad, lui-même issu de la minorité alaouite, et dont le régime est tombé le 8 décembre 2024. Les nouvelles autorités syriennes, dirigées par Ahmad el-Chareh, ancien chef du groupe jihadiste Hay'at Tahrir el-Cham, font face depuis leur prise de pouvoir, à de nombreux défis sécuritaires, notamment des affrontements, des attentats, des complots qui seraient ourdis depuis l'étranger, ainsi que des bombardements israéliens.
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