Selon Anadolu, dans un communiqué publié mercredi, elle a affirmé que cette décision reflétait une condamnation claire de « l’agression continue contre le peuple palestinien, le blocage de l’aide humanitaire et la privation de droits fondamentaux tels que l’accès à la nourriture, aux soins et aux services essentiels ».
La présidence palestinienne a qualifié ce retrait d’« étape importante » et d’acte de pression légitime sur Israël, dans un contexte d’indignation croissante face aux opérations militaires israéliennes, qualifiées de « massacres » et de « politique de famine » dans les territoires occupés.
Le ministère chilien des Affaires étrangères a confirmé le rappel de ses représentants militaires, de défense et de l’armée de l’air en poste à Tel-Aviv, évoquant les conditions humanitaires catastrophiques à Gaza et les bombardements israéliens jugés « disproportionnés et aveugles ».
Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne sur Gaza a causé la mort de plus de 54 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants. Israël fait actuellement face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice.