Selon cair.com, citant le CCIE, ces actions policières ne reposaient sur aucune infraction grave ni menace imminente, mais relevaient d’une motivation politique. Le collectif affirme qu’il s’agit d’une tentative de discréditer l’activisme antiraciste et de faire peser un climat de peur sur les initiatives dénonçant le racisme antimusulman.
Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), principale organisation de défense des droits civiques des musulmans aux États-Unis, a vivement réagi en qualifiant les perquisitions d’« infondées et fascistes », accusant la France de mener une politique d’« islamophobie d’État ». Son directeur de la recherche, Corey Saylor, a dénoncé une hostilité croissante du gouvernement français envers la liberté religieuse et les droits des musulmans, rappelant l’assassinat islamophobe d’Aboubakar Cissé.
Vingt-six organisations de défense des droits humains ont signé une déclaration commune condamnant ces mesures, qu’elles estiment indignes d’une démocratie. Le CAIR accuse également la France de cibler injustement mosquées, associations musulmanes et citoyens musulmans au nom de la sécurité nationale et de la laïcité.