Lors d’un discours prononcé le 29 juin, lors de la quatrième nuit de deuil de Muharram au complexe Sayyed al-Shouhada dans la banlieue sud de Beyrouth, il a affirmé que le message de l’Imam Hussein ne s’adresse pas seulement à ses contemporains, mais à toutes les générations. Le conflit entre l’ignorance et l’islam ne s’est pas limité à Achoura ; il continue jusqu’à l’apparition du Mahdi (aj), qui restaurera la justice et mettra fin au despotisme.
Il a souligné l’importance de rester ferme dans les domaines du jihad, de la résistance, du respect des lois divines, et du rejet de l’injustice, de l’arrogance et de l’occupation. Selon lui, dans le contexte actuel d’escalade israélienne, soutenir la résistance est un devoir hussayni.
Sheikh Daamouch a salué la réponse stratégique de la République islamique d’Iran, qui a su transformer une agression en guerre d’usure grâce à ses capacités balistiques. Malgré les pressions, l’Iran n’a ni renoncé à son programme nucléaire, ni cédé sur sa souveraineté, sortant plus uni et fort qu’auparavant.
Enfin, il a mis en garde contre les tentatives d’imposer à Beyrouth la normalisation avec Israël. Pour lui, céder signifierait la ruine du pays, tandis que résister garantit sa dignité et sa survie.