Selon France Bleu, elle a escaladé la grille du lieu de culte vers 18h, frappant violemment les volets alors qu’une dizaine de fidèles se trouvaient à l’intérieur. Elle aurait crié "je vais vous tuer" avant d’être maîtrisée par un fidèle, puis interpellée par la police.
Placée en garde à vue pour "menaces de mort en raison de la religion", elle a ensuite été examinée par un expert psychiatre, qui a conclu à l’abolition de son discernement. Déjà connue des services de police pour deux précédents incidents similaires visant cette même mosquée, elle a été hospitalisée d’office.
Le procureur d’Alès, Abdelkrim Grini, a écarté toute dimension terroriste ou islamophobe : "Ce n’est pas un attentat, mais le geste désespéré d’une femme malade, elle-même musulmane." L’affaire n’a donc pas donné lieu à des poursuites judiciaires. Ce nouvel épisode illustre une fixation inexpliquée sur ce lieu de culte, survenue à trois reprises en moins de deux mois.