Selon Valeurs Actuelles, citant une expertise psychiatrique, le suspect, âgé de 20 ans, souffrait d’un trouble psychotique de type schizophrénique au moment des faits, ce qui a aboli son discernement et le contrôle de ses actes. Le psychiatre indique qu’Hadzovic a agi sous l’influence d’hallucinations auditives : il affirme que des « voix » l’ont poussé à tuer, certaines se disant « fières » de l’acte.
Incarcéré puis examiné le 11 juin, il a été hospitalisé en psychiatrie le 20 juin sur décision préfectorale. Il déclare entendre ces voix depuis l’enfance et rejette toute haine envers l’islam, bien que mis en examen pour assassinat motivé par des raisons raciales ou religieuses.
Malgré la violence extrême du meurtre – 57 coups de couteau – l’expertise conclut à une irresponsabilité pénale. Une contre-expertise peut être demandée sous quinze jours. Ce drame soulève de vives interrogations sur la prise en charge psychiatrique et la prévention de tels passages à l’acte.