Selon arabi21, citant Radio New Zealand, la séance de mardi suivait l’annonce du gouvernement de vouloir examiner, en septembre, la reconnaissance officielle de l’État de Palestine.
Dans son discours, Swarbrick a affirmé que les événements actuels et passés à Gaza constituent une « purification ethnique et un génocide », critiquant la position du gouvernement qui envisage seulement de reconnaître un des deux États prévus par la solution à deux États. Elle a réitéré sa demande d’imposer des sanctions à Israël.
Le président du Parlement, Gerry Brownlee, a jugé ces propos « totalement inacceptables » et exigé qu’elle les retire et présente des excuses. Face à son refus, il l’a suspendue jusqu’à la fin de la semaine, avec possibilité de retour dès mercredi si elle se rétracte.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël, soutenu par les États-Unis, mène à Gaza une offensive ayant causé plus de 61 000 morts, 153 000 blessés et des centaines de milliers de déplacés, en dépit des appels internationaux à cesser les hostilités.