Selon le site voi.id, conçu comme un symbole du renouveau du patrimoine islamique et de la contribution de l’Asie centrale à la communauté mondiale, le CIC entend se placer aux côtés de grandes institutions culturelles telles que le Louvre, le Smithsonian ou l’Institut du monde arabe.
Le directeur général du centre, Firdavs Abdukhalikov, a affirmé que le CIC représente « la fierté nationale et une fenêtre sur le dialogue mondial ». Ce projet stratégique, soutenu par l’État, vise à renforcer l’identité culturelle du pays tout en diffusant les valeurs de tolérance, de savoir et de progrès portées par l’islam.
Le centre abrite des collections précieuses : fragments du Coran coufique du XIXᵉ siècle, manuscrits originaux d’Ibn Sina et d’al-Biruni, céramiques orientales, bijoux seldjoukides, tissus sogdiens et objets liés à Babur. L’un de ses trésors majeurs est le Mushaf d’Othman, reconnu par l’UNESCO comme l’un des plus anciens manuscrits coraniques au monde.
Avec son dôme de 65 mètres, ses quatre galeries thématiques, sa bibliothèque moderne et son laboratoire de restauration, le CIC incarne l’ambition de l’Ouzbékistan de devenir un centre intellectuel et culturel mondial.