
Selon le site Al-Majhar, les initiateurs de cette démarche considèrent l’absence d’espaces dédiés à la prière comme une forme de discrimination religieuse, contraire à l’engagement du pays envers la reconnaissance des minorités et la diversité culturelle.
Ces revendications incluent également la mise en place d’environnements de travail équitables prenant en compte les pratiques islamiques, telles que l’organisation des horaires autour des prières quotidiennes, les aménagements pour les jeûneurs durant le mois de Ramadan et la reconnaissance du port du voile sans discrimination.
Des observateurs soulignent que ces demandes ne remettent pas en cause la laïcité de l’État, mais traduisent plutôt une évolution de la démocratie moderne vers une meilleure garantie de la liberté religieuse dans les institutions publiques. La communauté musulmane attend désormais des mesures concrètes du gouvernement fédéral pour transformer ces engagements en actions effectives.