
Selon assafir24, il était l’une des figures les plus marquantes et les plus fidèles à la ville sainte, ayant consacré toute sa vie au service de Jérusalem et à la protection de ses lieux islamiques.
L’Administration a souligné que le cheikh Salhab laisse une empreinte durable dans les domaines de la justice religieuse, de l’enseignement islamique et de la gestion des institutions religieuses.
Durant sa présidence du Conseil des Awqaf, il joua un rôle essentiel dans l’administration et la sauvegarde de la mosquée Al-Aqsa, en particulier face aux défis récurrents visant ce lieu sacré.
Le gouverneur de Jérusalem a également exprimé ses condoléances, qualifiant sa vie de symbole de dévouement et de sacrifice pour la défense d’Al-Aqsa et de l’identité spirituelle et culturelle de la ville.
Cheikh Salhab, qui comptait parmi les savants les plus reconnus de Palestine, avait commencé sa carrière dans l’appareil judiciaire avant de gravir progressivement les échelons jusqu’à être nommé juge suprême de Jérusalem en 1998.
Il prit ensuite la tête du Conseil des Awqaf et joua un rôle majeur dans la gestion des affaires d’Al-Aqsa, le soutien aux projets de restauration et la préservation du patrimoine islamique. Parmi ses accomplissements figurent de vastes travaux de rénovation dans l’enceinte de la mosquée, dont le revêtement et la restauration du musalla Marwani, d’Al-Aqsa ancien, ainsi que des travaux sur le Dôme du Rocher, les minarets, les sabils, les cours et les écoles waqf.
Fondateur et président de la Société des sciences et de la culture islamiques, il supervisait également les écoles Al-Iman. Arrêté en 2019, il avait à plusieurs reprises fait l’objet d’interdictions d’accéder à la mosquée.
Le mouvement Hamas a présenté ses condoléances en saluant en lui un exemple de fermeté religieuse et nationale.