
Selon le site Arabi21, les organisateurs de cette mobilisation insistent sur la nécessité de maintenir la pression, estimant que « l’occupation n’a pas cessé ». À la suite de cet appel, les plateformes en ligne ont été inondées de milliers de publications soulignant l’importance de boycotter les entreprises soutenant l’occupation et partageant des vidéos documentant les crimes commis par ce régime.
Les appels au boycott connaissent aujourd’hui un essor inédit. Après des années de relative discrétion, le mouvement est devenu un phénomène global soutenu par des artistes, des sportifs et des responsables politiques dénonçant la guerre menée contre Gaza. The Guardian note que le conflit a brisé un ancien consensus international qui protégeait Israël de toute pression sérieuse.
Les revendications pour exclure le régime israélien des événements culturels et sportifs ou suspendre les coopérations universitaires se multiplient. Le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) a d’ailleurs dénoncé le cessez-le-feu annoncé, le qualifiant de manœuvre destinée à sauver le régime de son isolement, et a appelé la société civile mondiale à intensifier ses actions.