Don du Coran murattal de Mahmoud Al-Toukhi à la Radio du Coran du Koweït

8:21 - November 26, 2025
Code de l'info: 3494078
IQNA-Mahmoud Al-Toukhi, éminent récitant égyptien, a offert à la Radio du Coran du Koweït un exemplaire complet du Coran murattal enregistré de sa propre voix.

Selon veto, l’enseignant et récitant a annoncé sur sa page Facebook qu’il demandait à Dieu d’accepter ses bonnes œuvres et celles de tous, et de faire du Coran un intercesseur pour eux au Jour du Jugement. Il a expliqué que la Radio du Coran au Koweït avait sollicité une version murattale de sa récitation, qu’il a choisie d’offrir uniquement pour la satisfaction de Dieu le Très-Haut.

Al-Toukhi a indiqué qu’il dédiait cet enregistrement à ses frères de la Radio du Coran du Koweït afin qu’ils puissent le mettre à la disposition des auditeurs partout dans le monde. Il a souligné qu’il ne recherchait aucune contrepartie financière, espérant que ce don soit porteur de bien, de bénédiction et constitue une aumône continue en sa faveur et au bénéfice des musulmans.

Interrogé auparavant par veto, il avait évoqué la baisse du niveau de la récitation au cours des dernières années, attribuant ce déclin à de multiples facteurs. Le plus important, selon lui, est l’émergence d’un public qui accepte et même revendique des prestations de faible qualité et à tendance commerciale. Les récitateurs qui se conforment à ces demandes sont propulsés au premier plan, tandis que les récitateurs sérieux et pieux sont délaissés, ce qu’il décrit comme un paradoxe et une injustice flagrante.

Il a également dénoncé l’impact négatif des tentes funéraires et des plateformes en ligne qui, selon lui, donnent une image déformée de l’Egypte. Un autre facteur qu’il juge déterminant est l’influence des intermédiaires des cérémonies funéraires, qu’il accuse de contrôler le marché des récitateurs, voire de fermer l’accès d’une région à certains d’entre eux selon leurs intérêts financiers. Ces pratiques, affirme-t-il, ont contribué à détruire l’école égyptienne de récitation et à corroder les relations entre les récitateurs.

Al-Toukhi pointe également la disparition des écoles coraniques traditionnelles dans les villages, rappelant que la majorité des grands récitateurs du passé en étaient issus, formés par des maîtres réputés pour leur rigueur et leur vaste savoir. Il estime que le système universitaire ne peut remplacer ces institutions, car il repose sur un apprentissage mécanique et une mémorisation imposée, plutôt que sur l’amour du Coran.

Enfin, il considère que l’Union des hâfiz et récitateurs ainsi que la Radio du Coran d’Egypte portent une lourde responsabilité, affirmant que l’approbation d’un récitant au style commercial constitue une faute impardonnable envers le Coran.

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