Le calligraphe algérien du Saint Coran distingué

Le calligraphe algérien Mohamed Bensaïd Cherifi a obtenu l’écusson de "l’Encrier du patrimoine", décerné par le laboratoire des manuscrits algériens en Afrique pour distinguer une personnalité s’intéressant au patrimoine manuscrit.

La cérémonie de remise du prix s’est déroulée en marge du troisième colloque du manuscrit dont les travaux se sont poursuivis hier à Adrar.

 Natif de Guerrara (Ghardaïa) en 1935, Mohamed Bensaïd Cherifi est considéré comme une éminente personnalité dans le domaine du manuscrit, qui a montré dès son jeune âge des talents avérés en calligraphie lui ayant permis de rejoindre très tôt l’école d’amélioration de la calligraphie arabe du Caire (Egypte) où il a obtenu en 1962, au terme de quatre ans d’études, le diplôme de calligraphe, ceci en plus d’autres titres de reconnaissance de la part de célèbres calligraphes arabes et musulmans.

 Parmi ses œuvres, l’écriture d’éditions algériennes du saint Coran en arabe, dans les modes d’écritures Ouech et Hafs, imprimées par diverses maison d’éditions en Algérie et à l’étranger.

Pour le président du colloque sur le manuscrit, Pr Ahmed Djaâfri, la remise de cette distinction à cette sommité algérienne n’est que reconnaissance pour son riche parcours dans le domaine de la calligraphie arabe et sa précieuse contribution tout au long d’une cinquantaine d’année au service de l’écriture du Saint Coran.

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