Le nouveau président français sous pression sioniste

8:43 - May 13, 2017
Code de l'info: 3463058
Un candidat d'En Marche a été suspendu par la formation politique de Macron après la découverte de tweets d'opposition à la politique israélienne.
Le nouveau président français sous pression sioniste
Décidément, l’ombre de Manuel Valls plane sur La République en Marche. Le mouvement d’Emmanuel Macron semble aujourd’hui penser, comme l’ancien Premier ministre, que l’antisionisme est « le synonyme de l’antisémitisme. » Un des candidats qui venait d’être choisi par le mouvement pour les législatives, Christian Gérin, a vu son investiture « suspendue » et devra en référer à la commission d’éthique d’En Marche, qui a été saisie suite à une alerte envoyée par la LICRA. Son tort ? Avoir critiqué Israël et soutenu BDS. La LICRA a, dans un communiqué de presse, dénoncé Christian Gérin pour des « tweets dont la connotation antisémite est explicite. » Sauf qu’à la lecture de ces tweets, rien d’antisémite ne ressort. L’ex-futur candidat aux législatives n’a fait que critiquer les relations entre CRIF et responsables politiques ou encore la politique de sociétés françaises — SFR notamment — travaillant en zone occupée.

Dufait de nombreux tweets aux relents douteux @gerin17juin va se voir retirer son investiture @enmarchefr aux législatives #Royan #salutaire pic.twitter.com/kk8fyuZRJe
— Haziza Frédéric (@frhaz) 12 mai 2017

C’est le journaliste Frédéric Haziza, qui a épluché les tweets de Christian Gérin pour en exhumer les plus antisionistes. Le même Frédéric Haziza à qui, en avril dernier, Emmanuel Macron avait déclaré penser que reconnaître la Palestine « ne sert à rien », même s’il affirmait ensuite être pour la solution à deux Etats. Christian Gérin, producteur de télévision, espérait bien briguer un mandat politique. Mais sous la pression de Frédéric Haziza et des associations proches du CRIF, La République en marche a décidé de céder. Et Christian Gérin n’est pas le seul à être victime de la chasse aux opposant à Israël. Haouaria Hadj-Chikh, investie à Marseille, ne fait plus partie, elle non plus, de la liste des candidats du parti de Macron. Officiellement à cause de sa proximité passée avec Jean-Noël Guérini. Officieusement pour n’avoir pas été assez Charlie. La fronde contre elle a été lancée par une fervente islamophobe, notamment connue pour sa chasse aux femmes voilées.

Donc Haouaria Hadj-Chikh serait plutôt @enmarchefr vers le #PIR et contre #Charlie? pic.twitter.com/xKGa6dZP63
— A.Charb (@ADPCharb) May 11, 2017
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