Des armes américaines, des sabres saoudiens et un accord contre l’Iran
Le Président américain, Donald Trump, a terminé sa tournée en Arabie Saoudite, avec une vente d’armes évaluée à 110 milliards de dollars, et des déclarations répétées aux dirigeants arabes du Golfe persique, sur le danger que représente l’Iran.
Un accord pour la création en Arabie Saoudite, d’un centre anti terrorisme et anti extrémisme a été conclu entre Mohammad ben An’if, prince saoudien, et Rex Wayne Tillerson, ministre américain des affaires étrangères, alors que l’Arabie saoudite est actuellement le plus grand soutien des groupes terroristes et que les États-Unis pour vendre leurs armes, créent des conflits dans tous les coins de la planète.
Ce mercantilisme de Trump est en contradiction avec les slogans de sa campagne où il avait accusé l’Arabie saoudite de soutien au terrorisme et déclaré que Bachar al Assad était meilleur que ceux que l’administration d’Obama avait défendus.
Lors de la réunion des dirigeants des pays arabes et islamiques, Donald Trump et Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, ont encore une fois répété leurs diatribes contre l’Iran, et Trump a accusé dans son discours, le Hezbollah et le Hamas, mis sur le même pied que les groupes Daesh et Al Nosra, et accusé l’Iran de la situation en Irak, en Syrie et au Yémen.
Trump espère ainsi faire des pays arabes, un marché pour ses ventes d’armes par crainte de l’Iran, alors qu’il sait très bien que sans la politique de l’Iran, les groupes terroristes auraient envahi l’Arabie saoudite.
Son objectif est aussi d’unir les pays arabes contre l’Iran, ce qui justifiera la présence militaire américaine et contribuera à la poursuite des guerres par procuration dans la région.
Tout ceci alors que l’Iran a toujours défendu les solutions politiques.
L’objectif de Trump est de ternir la réputation internationale de l’Iran et d’isoler notre pays. Cela montre que les États-Unis n’ont jamais été les défenseurs de la paix dans le monde ni les défenseurs des Droits de l’homme.
