Ce qui empêche la propagation du takfirisme en Azerbaïdjan

9:07 - August 25, 2018
Code de l'info: 3467105
L’imam de la prière du vendredi de Bakou a déclaré que ces dernières années, les Azerbaïdjanais avaient pris conscience de l’existence et du statut des Ahl ol-Bayt (a.s) et que cela avait empêché l’afflux et la formation de groupes takfiri dans le pays.

 Selon Astan news, Shahin Hassan Ali, imam de la prière du vendredi de Bakou, lors d’une rencontre à Machhad, avec l'Hodjat-ol-islam val moslemin Seyed Jalal Hosseini, vice-président de l’information et des relations islamiques de l’Astan Qods-e Razavi, insistant sur la nécessité du développement des relations culturelles et des échanges religieux, a déclaré : «Après l’effondrement de l’Union soviétique, les nations nouvellement indépendantes étaient plus que jamais, avides de connaitre les réalités divines et l'islam, et de nombreux jeunes se sont attachés à la spiritualité et souhaitaient recevoir ces enseignements. Actuellement, une nouvelle génération de religieux dont la plupart sont des diplômés des Centres d'enseignement religieux de Qom et de Machhad, et à qui les gens font confiance, travaillent au développement des croyances religieuses dans la société. » 

«Ces dernières années, les Azerbaïdjanais ont développé et manifesté leur amour pour les Ahl ol-Bayt (a.s) et cela  a empêché l’influence et la formation des groupes takfiri dans ce pays. C’est la troisième fois que je viens au mausolée de l’Imam Reza (a.s) et cette année, nous sommes venus avec 700 personnes. Nous partirons ensuite pour Najaf et Karbala, afin de participer à la cérémonie d’Arafa», a-t-il ajouté.


Seyed Mohammad Javad Hashemi Nejad, responsable des affaires des pèlerins étrangers de l'Astan Qods-e Razavi, à présenté un compte-rendu sur la présence des pèlerins azéris au mausolée de l’Imam Reza (a.s), et déclaré : «Chaque année, plus de 40,000 pèlerins azéris viennent au mausolée de l’Imam Reza (a.s) et chaque jour, le nombre des pèlerins augmente en raison du développement des relations entre les deux pays, et de la coopération culturelle et religieuse qui satisfera sans aucun doute, les adeptes des enseignements divins».   

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