Dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, le cheikh Nami Farhat Al Ameli, imam de la mosquée Imam Reza (AS) de Sydney, a déclaré que la condamnation à mort de l’Ayatollah Nemer était contraire aux règlements divins et juridiques, et que le régime saoudien cherchait à effrayer les opposants et à rassurer les extrémistes.
Le cheikh Nami Farhat Al Ameli a expliqué : « L’islam n’autorise en aucun cas, l’assassinat des gens qui luttent pour la justice. Même les non musulmans doivent pouvoir vivre en sécurité sous le gouvernement islamique et être protégés. »
«La République islamique d’Iran a donné aux minorités religieuses le droit d’avoir des représentants au parlement et la liberté religieuse. Par contre l’idéologie wahhabite permet et même considère comme un acte recommandé, l’assassinat de l’Ayatollah Nemer», a-t-il ajouté.
Al Ameli a souligné : « En Arabie saoudite, toutes les activités sont aux mains d’une famille despotique qui ne supporte pas la moindre revendication. Les wahhabites de plus, considèrent les chiites comme des non musulmans et l’Ayatollah Nemer comme un impie qui s’est soulevé contre leur pouvoir.»
« Cette condamnation signifie que tout opposant même influent dans le monde de l’islam, sera condamné à mort, que le pouvoir que certains extrémistes accusent de ne pas respecter les règles, agit bien en fonction des règles du wahhabisme, et apporte un message clair aux groupes chiites », a-t-il ajouté.
« Ce verdict montre aussi que le roi est capable de diriger malgré sa vieillesse et les troubles qui ont secoué la famille au pouvoir. Malheureusement, les Nations unies sont dirigées par les États-Unis et ne font que défendre les intérêts de ce pays», a-t-il encore remarqué.
« Les musulmans doivent agir et comme cela se fait dans les pays occidentaux, prendre contact avec les organisations de défense des droits de l’homme et utiliser les réseaux sociaux qui sont plus forts que les chaines télévisées, pour défendre l’Ayatollah Nemer et réclamer sa libération », a-t-il dit.
1471841