Cet article présente une partie du commentaire coranique d’Al-Bayan (p. 89-93) de l’Ayatollah-el-ozma Khoii, Référence religieuse chiite, dans la présentation du miracle de l'harmonie du Saint Coran, l’accord complet, l'ordre et la coordination des versets coraniques, et sur le fait qu’il n’y ait aucune contradiction entre les versets et les sens coraniques.
Il est évident qu’on trouvera forcement des contradictions dans les paroles et les lois de celui qui parle ou légifère sur la base de mensonges et de calomnies, surtout dans des questions idéologiques et éthiques, qui engendrent des systèmes sociaux ou des régimes politiques qui durent de longues années.
Un menteur tombe souvent dans la contradiction, sans avoir la moindre chance de s'en sortir car le menteur a la mémoire faible.
Le Saint Coran aborde tous les aspects de la vie humaine et de la législation, sans aucune contradiction.
Le Saint Coran parle de la connaissance de Dieu, de la Prophétie, de la politique, de l’administration de la communauté, de la morale et de tout ce qui concerne la vie. Il nous fait connaître l’univers, l’Histoire, les lois de guerre et de paix, les êtres célestes et terrestres, les anges, les étoiles, les vents, les mers, les plantes, les animaux et l'être humain.
Pour faire comprendre son message divin, le Coran propose divers exemples et présente les scènes difficiles du jour de la Résurrection. Il parle de toutes les choses de la vie, sans la moindre contradiction, dans les mots, la législation ou la théorie, et sans jamais sortir du domaine de la raison
Si le Saint Coran raconte deux ou plusieurs fois un événement, il le fait sans aucune contradiction.
Par exemple le récit de Moise est raconté plusieurs fois dans le Coran, chaque fois avec les points particuliers et différents des autres, cependant sans jamais remettre en question les grandes lignes du récit.
Le Saint Coran, révélé progressivement par Dieu, le Très-Haut, pendant vingt trois ans, dans diverses occasions, dépasse les possibilités humaines. Les longs intervalles entre les diverses révélations et la longueur des versets auraient nécessairement entraîné des contradictions et un désordre. Mais le Coran garde cette harmonie miraculeuse, à la fois dans la révélation progressive et dans la révélation en bloc.
Le Saint Coran indique cette particularité où il dit :
Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre que Dieu, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! AN-NISA' : 82
Ce verset nous conduit à une question essentielle qui est la contradiction dans les idées et les paroles de celui qui s’appuie sur le mensonge. Le fait qu'aucune contradiction n'existe dans le Saint Coran, montre qu'il ne s'agit ni d'une œuvre humaine, ni d'un mensonge.
Nous n’avons pas à prouver cette question, puisqu'il s'agit d'une vérité comprise par les experts et les maîtres de la langue arabe à l’époque.
Les déclarations de Valid ibn Moqayreh et la réponse d’Abujahl, deux athées de la tribu de Qoreish à la Mecque et ennemis du prophète(SAWA), sont des témoignages importants. Valid ibn Moqayreh dit : « A propos du Coran, je jure qu’il n’y a personne parmi vous qui connaisse mieux que moi la poésie arabe. Personne ne m'égale dans la connaissance des techniques et de l’élégance du langage, et des règles de poésie. Je connais tous les genres poétiques même celui de Djinns, et je jure qu’il n’y a aucune ressemblance entre les paroles de Mohammad et ces styles littéraires. Je jure que les paroles de Mohammad ont une douceur exceptionnelle, préférable à tout autre texte, et qu'il est impossible d’imaginer un style supérieur »
Abujahel repris : « Dis tout ce qui te plaira contre le Coran. »
Valid dit : « Attend que je réfléchisse ! Après une longue réflexion il dit : " le Coran est de la magie que Mohammad a empruntée aux magiciens ! » Commentaire de Tabari, p 98/29.
Selon d'autres citations, Valid ibn Moqayreh aurait répondu : « Je jure que j’ai entendu Mohammad prononcer des paroles que ni les hommes ni les Djinns ne peuvent prononcer. Sa parole a une douceur extraordinaire. Elle est fraîche, solide, avec des effets exceptionnels. C’est la parole la plus éminente qu’il existe, rien ne lui est supérieur et personne n'est capable de l'inventer. » Commentaire de Qortabi, 72/19
Un regard sur les autres livres "célestes" permettra de rendre cette vérité plus évidente :
1- Dans l’Evangile de Luc, Jésus dit : « Celui qui n’est pas avec moi, est contre moi. » Dans l’autre partie de ce même livre Jésus dit : « Ceux qui ne sont pas contre nous, sont avec nous. » Matthieu chapitre 12, Luc chapitre 11
2- Dans l’Evangile, à ceux qui s’adressent à Jésus, dans les termes de "maître vertueux", il dit : « Pourquoi vertueux, il n’y a de vertueux que Dieu. » Matthieu chapitre 19, Marc chapitre 10, Luc chapitre 18.
Mais nous lisons de la part de Jésus : « C’est moi le surveillant vertueux », ou encore : « Et je suis cette surveillance vertueuse. » Jean chapitre 10.
3- Dans l’Evangile de Matthieu, nous lisons : « Les deux voleurs, crucifiés avec Jésus lui faisaient des reproches et l'insultaient. » Matthieu chapitre 27.
Dans un autre évangile nous lisons qu’un des coupables s’adressant à Jésus, dit : « Si tu es Jésus, libère-nous de la potence. » et l’autre répliqua : « Tu n’as pas peur de Dieu et de son châtiment, en te moquant de lui ? » Luc chapitre 5.
4- Dans l’Evangile de Jean, Jésus dit : « Si je témoigne à mon profit, ce ne sera pas un juste témoignage. » (Jean chapitre 5) et il dit dans ce même évangile : « Si je témoigne à mon profit, ce sera un juste témoignage. »
Ces quelques exemples de contradictions dans les évangiles, qui sont pourtant des recueils assez minces, aideront les chercheurs de la vérité à reconnaître la sincérité et le miracle du Saint Coran, même après des siècles.