Selon ledjely, pour clarifier cette décision, l’imam Saddam Soumah a rappelé que les imams s’appuient uniquement sur le Coran et les hadiths pour guider leurs fidèles.
Selon lui, cette position vise à dissuader les jeunes de consommer cette substance destructrice. Le refus de diriger les prières funéraires pour les usagers du Kush n’est pas une condamnation définitive, mais un avertissement solennel : "L’Islam interdit toute substance nuisible à la santé", rappelle-t-il.
L’imam précise que si la personne décédée était connue pour observer ses prières et que ses proches témoignent de sa foi, l’imam est alors tenu de prier pour elle, malgré sa consommation de drogue.
Il souligne également que seul Dieu est juge, mais que les imams ont le devoir d’enseigner et de faire respecter les principes religieux. Enfin, il invite les musulmans à vivre leur foi pleinement afin d’éviter toute ambiguïté après leur mort.
Les tentatives pour recueillir la version officielle des imams de Matam sont restées sans réponse.