Les Yéménites exigent la reconnaissance de leurs droits légitimes

10:23 - December 12, 2011
Code de l'info: 2236922
Article(IQNA)- Les cheikhs saoudiens craignent les mouvements islamiques dans ce pays et présentent les chiites comme des terroristes et leurs mercenaires comme les défenseurs des droits de l'homme dans la péninsule arabique.
Ali Abdullah Saleh dirige le Yémen depuis trente ans. Pendant cette dictature, les groupes terroristes d'Al Qaida se sont renforcés avec le soutien financier de l'Arabie saoudite.
Les cheikhs saoudiens craignent les mouvements islamiques dans ce pays et présentent les chiites comme des terroristes et leurs mercenaires comme les défenseurs des droits de l'homme dans la péninsule arabique.
La Révolution islamique d'Iran a montré aux pays arrogants que les musulmans étaient prêts à résister et à suivre le Coran, et ne seront plus des esclaves.
La situation politique et sociale du Yémen après dix mois de résistance dans la région, est de plus en plus sensible.
La nouvelle Constitution dépendra des efforts du comité de surveillance. Les gens au Yémen savent aujourd'hui, que la résistance dans le sens coranique, signifie la lutte perpétuelle contre l'injustice.
Le développent de l'information et la montée des groupes islamiques, empêchent les gens de reculer et d'abandonner la lutte pour la défense de leurs droits légitimes.
Les mouvements dans la région annoncent un avenir brillant et ont mis Israël et ses amis occidentaux dans une situation très délicate.
La collaboration de certains groupes avec Abdullah Saleh a entrainé les mêmes problèmes à Sanaa qu'en Egypte, avec les militaires, qui ont poussé les gens à revenir dans la rue du Caire.
Le Yémen a une place importante au niveau géopolitique et sécuritaire, pour les Etats-Unis et leurs alliés.
La constitution politique tribale de ce pays permet à l'Arabie saoudite de jouer un rôle sensible dans les évolutions de ce pays.
Le cabinet de Mohamad Basanduh a prêté serment le 10 décembre 2011, alors qu'aucun espoir n'existe de voir finir les conflits politiques et sociaux. Les manifestants avaient ressenti un nouvel espoir à l'annonce du retrait de Saleh du pouvoir mais ces espoirs ont été déçus car aucun responsables de la répression n'a été jugé ni condamné pour ses crimes.
Les études sont impossibles au Yémen mais les statistiques officielles montrent que les habitants de Sana'a vivent avec un dollar par jour.
Le nouveau cabinet constitué de membres du parti de Saleh et du mouvement «لقاء مشترك» qui grâce à l'octroi de certains avantages, a décidé de mettre fin à son opposition, ne semble pas être capable de mettre fin à ces injustices. Aucun des groupes révolutionnaires n'a été pris en compte dans ces réformes.
Le Comité de coopération des Etats du Golfe Persique a cherché à contrôler l'opposition. Si cela a contribué à une baisse des conflits armés, cela n'a pas calmé les véritables révolutionnaires qui continuent leur lutte. Riyad tente toujours un transfert des pouvoirs d'Abdullah Saleh à son vice président Abd al-Rab Mansur al-Hadi, mais cela ne satisfera pas le mouvement de révolte civile qui exige la levée de l'impunité d'Abdullah Saleh et des changements dans les structures de la police et des forces de l'ordre.
Etant donné la constitution tribale du Yémen et sa petite superficie, le gouvernement provisoire ne pourra pas plier devant les révolutionnaires sans s'attirer les foudres de Riyad et risquer sa perte.
Pour assurer l'aide budgétaire saoudienne, jusqu’ici nécessaire pour assurer le financement des projets d’investissement des autorités yéménites, le nouveau gouvernement devra respecter les promesses d'Abdullah Saleh. Cela parait impossible avec une montée au pouvoir des révolutionnaires.
Mohamad Basanduh devrait en premier lieu se rendre en Arabie saoudite et aux Emirats arabes et sera à l'origine de nouveaux mouvements de mécontentement.
Comme en Iran, c'est le recours aux enseignements coraniques qui sauvera les peuples musulmans, ce sont les enseignements de l'imam Khomeiny qui ont conduit les Iraniens à la victoire et à l'indépendance.
Ce sont les révolutionnaires chiites d'Al Houssi qui résistent à l'oppression de l'Arabie saoudite et s'inspirent du Coran et des enseignements des Ahl-ul-Bayt (AS), qui ne plient pas devant le gouvernement provisoire et continueront à défendre les droits du peuple du Yémen.
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