Selon Al Jazeera, cette action judiciaire accuse l’administration Trump d’avoir violé la liberté d’expression en exerçant des pressions sur les universités pour expulser ou sanctionner des étudiants étrangers soutenant la cause palestinienne.
Le juge William Young a décidé de ne pas rendre de jugement hâtif et a ouvert une audience sans jury pour examiner les faits en profondeur, affirmant que cette approche était la meilleure pour « parvenir à la vérité ». L’affaire, examinée depuis le 8 juillet, pourrait durer deux semaines.
Parmi les plaignants figurent des enseignants des universités de Harvard, Rutgers et New York, ainsi que l’Association d’études du Moyen-Orient. Ils dénoncent une politique de répression visant les voix critiques à l’égard d’Israël, sous couvert de sécurité nationale.
Cette plainte rare s’ajoute aux nombreuses contestations judiciaires des mesures de l’ère Trump visant à remodeler l’administration fédérale et à restreindre les droits civiques, en particulier dans les milieux universitaires.