L'anti chiisme d'Aliyev marque la fin de la laïcité en Azerbaïdjan

9:55 - December 13, 2011
Code de l'info: 2237441
Article(IQNA)- La République d'Azerbaïdjan étant donné ses affinités culturelles et sociales avec l'Iran, a toujours suivi Téhéran dans sa politique étrangère.
Les chiites qui sont majoritaires en Azerbaïdjan, sont victimes de pressions économiques et sociales, et Bakou cherche, en imposant des limites religieuses, à freiner l'information et la mobilisation politique qui découlent des enseignements des Ahl-ul-Bayt (AS).
La République d'Azerbaïdjan étant donné ses affinités culturelles et sociales avec l'Iran, a toujours suivi Téhéran dans sa politique étrangère.
L'évolution de Bakou et les nombreux cas de corruption financière et gouvernementale, dans ce petit et pauvre pays, nous donnent aujourd'hui une image claire de la dictature d'Ilham Aliyev qui est en train de s'imposer à ce pays. Aliyev est monté au pouvoir après la mort de son père, est devenu un fidèle ami du régime sioniste et profite de la sincérité de Téhéran.
La raison de son hostilité vient sans doute de ses échecs avec l'Arménie et dans le projet de conduction de gaz "Nabokov".
L'Europe a compris que certains petits pays du Caucase, à cause de leurs problèmes intérieurs, ne pourront pas poser leur candidature pour faire partie de l'Europe mais sont des leviers de pression pour l'Otan contre la Russie et les Etats fédéraux.
Ce régime a autorisé des activités israéliennes aux frontières de l'Iran et a violemment réagi contre les musulmans chiites.
La première étape a été le vote d'une loi au parlement le 15 novembre 2011, limitant les activités religieuses et culturelles à l'approche du mois de Moharrem sans compter les quatre articles ajoutés à l'article 300 de la Constitution, qui montrent la crainte des dirigeants face aux enseignements religieux et islamiques, et leur volonté de freiner les activités des religieux chiites et d'imposer dans ce pays dans un contexte de corruption générale, d'ignorance et de désinformation.
Le gouvernement impose actuellement des limites à l'envoi de prédicateurs et aux échanges entre les religieux qui sont contraires aux libertés de conscience et religieuses. Les dernières élections ont été fraudées et rejetées par les observateurs européens. Aliyev qui souhaite se rapprocher au maximum de tel Aviv, a interdit l'année dernière, la diffusion de la chaine Sahar en turc à Bakou alors que la chaine "Trand News" d'Azerbaïdjan travaille à Téhéran où le ministère de la culture aurait pu répondre de la même manière.
L'Azerbaïdjan a opté pour la laïcité et le rejet des enseignements islamiques. Les voyages des étudiants en sciences islamiques à Qom sont interdits et le gouvernement d'Aliyev a, à maintes reprises, accusé l'Iran d'ingérences dans les affaires intérieures et d'avoir organisé des manifestations à Nardaran à 45m, de la capitale, alors que cette ville est une ville chiite qui a plusieurs fois manifesté son désaccord avec le gouvernement central.
Aliyev et son gouvernement ont aussi pris des mesures contre le vêtement islamique et les cortèges de commémoration du martyre de l'Imam Hossein (AS). Que dire de leurs réactions à la mort de l'écrivain athée, qui sont sans aucun doute, le début d'un scénario contre l'Iran pour freiner les activités culturelles de notre pays.
L'assassinat de l'écrivain Rafigh Taghi n'aurait pas couté grand-chose au gouvernement d'Azerbaïdjan pour arriver à de telles fins.
Rafigh Taghi qui avait été l'objet en 2006, de réactions violentes de la part de l'Iran à cause de ses articles sur l'islam, a été attaqué au couteau par un inconnu qui est l'objet d'une enquête de la part de la police d'Azerbaïdjan, et quatre jours après, alors qu'il se portait mieux est décédé de façon suspecte.
L'Azerbaïdjan comme la Turquie connaitront un recul politique car l'éveil islamique ne connait pas de frontières, comme l'a dit le Guide suprême. L'époque de la prise de conscience des musulmans est arrivée et les oppresseurs sont sur une pente dangereuse qui les conduira à leur perte.
Un meilleur avenir que celui de Moubarak, n'attend pas Aliyev et ses amis.
914115
captcha