Les premières élections libres qui ont eu lieu en Tunisie après trente ans de dictature, ont été comme on le prévoyait, en faveur du parti islamique Al Nahsa qui a présenté Monsef Marzughi, et ont découragé les comploteurs qui se sont alors tournés vers les autres pays comme l'Egypte et la Libye.
Or les résultats des élections en Egypte ont aussi été en faveur des Frères musulmans et ont été une mauvaise nouvelle pour les conservateurs dans la région.
Etant donné le contexte de la région au nord de l'Afrique et au Proche orient, et la politique du régime sioniste, les mouvements révolutionnaires ne doivent pas se contenter de résultats minimums.
Les traitres arabes dirigés par le gouvernement d'Arabie saoudite ne sont pas satisfaits de ces progrès sociaux et ont été affaiblis par ces victoires des révolutionnaires.
Ces groupes ont commencé à parler de division au sein des partis vainqueurs aux élections mais ce complot a été désamorcé grâce à l'expérience de Monsef Marzughi qui est devenu avec 153 voix des parlementaires, le premier Président tunisien après 27 ans de dictature de Ben Ali, avec une opposition de 44 parlementaires au choix du Président par le parlement.
Le Coran a aidé les musulmans tunisiens à affronter les problèmes et enseigne aux musulmans comment résister aux oppresseurs mais au verset 11 de la sourate Ra'd nous lisons: «... إِنَّ اللّهَ لاَ یُغَیِّرُ مَا بِقَوْمٍ حَتَّى یُغَیِّرُواْ مَا بِأَنْفُسِهِمْ وَإِذَا أَرَادَ اللّهُ بِقَوْمٍ سُوءًا فَلاَ مَرَدَّ لَهُ وَمَا لَهُم مِّن دُونِهِ مِن وَالٍ
Ce verset nous enseigne que les musulmans ne peuvent pas remettre la responsabilité de leurs fautes sur les pays arrogants, et que rien ne peut s'opposer à la volonté divine.
Les discussions qui se déroulent depuis deux semaines, entre les principaux partis tunisiens, ont conduit à la désignation d'Hamis Jabali, secrétaire du parti Al Nahsa et collaborateur de Rashed AL Ghanvishi, au poste de Premier ministre, et de Mostafa Ben Ja'far, secrétaire du parti ''Progrès et liberté", au poste de président du Parlement et du Conseil de la nouvelle Constitution.
Le gouvernement a annoncé que la charia sera la base de la nouvelle Constitution et le soutien populaire au parti Al Nahsa a été un si rude échec pour les Etats-Unis, qu'Hilary Clinton a été obligée d'annoncer que Washington était prêt à collaborer avec les groupes islamiques tunisiens.
Les partis politiques islamiques ne laisseront pas cette révolution dévier de ses objectifs.
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