Dmitri Medvedev, Président de Russie, a déclaré lors d'une visite à Moscou de Kofi Annan pour obtenir des positions plus dures vis-à-vis de la Syrie, que sa mission et celle de la Ligue arabe étaient peut-être les dernières chances de régularisation de la situation en Syrie.
Les évolutions en Syrie montrent que l'Occident et la Ligue arabe sont à la recherche d'une guerre civile dont les spécialistes internationaux à maintes reprises, ont averti du danger.
Le Conseil de sécurité après des semaines de discussions, sur la solution aux violences en Syrie, a apporté son soutien au plan de Kofi Annan ainsi que la Russie.
Un des principaux résultats de la réunion de mercredi dernier a été la résolution de certaines divergences entre la Russie et les pays occidentaux sur le dossier syrien. Pour les occidentaux, la décision des Nations unies était une victoire mais pas une résolution du conflit entre l'Occident et l'Orient.
Kofi Annan n'est absolument pas certains que les partisans du gouvernement de Basher Asad et les opposants pourront arriver à une décision commune sur l'application de son plan pour une sortie de crise en Syrie.
La présence de membres d'Al Qaida et d'extrémistes dans les groupes d'opposition soutenus pas Israël, est un danger et un frein à la résolution du conflit. Le danger de guerre civile persistera tant qu'Israël et la Turquie continueront à armer les opposants et les discussions avec des dissidents qui ne sont pas prêt à un cessez le feu semblent très difficiles.
L'Occident cherche en fournissant des armes, à établir un équilibre militaire entre le Président Asad et les opposants, pour forcer Damas à des négociations. Sans oublier le rôle des dissidents arabes qui financent les groupes et gèrent une diplomatie visant à renverser le Président Asad, mettant ainsi en danger le plan de Kofi Annan.
Etant donné les déclarations du représentant de l'Otan sur l'impossibilité d'une attaque contre la Syrie, les opposants situés en Turquie ont demandé aux Etats-Unis et aux autres pays occidentaux, de garder l'option militaire sur la table.
Un programme du Pentagone a été élaboré pour une attaque contre la Syrie qui ne semble pas impossible, avec l'installation d'une zone frontalière entre la Syrie et la Turquie, où les dissidents pourraient être entrainés et financés pour la réalisation des programmes occidentaux et israéliens dans cette région. Le Pentagone envisage aussi la lutte contre les gouvernements opposés au dialogue avec le régime sioniste.
Il est donc évident que le plan de Kofi Annan a peu de chance de réussir tant que les soutiens aux dissidents ne seront pas interrompus.
975638