Jimmy Carter, ancien Président américain, avait apporté son soutien à cette politique ainsi que Ronald Reagan qui en avait fait sa première arme dans la guerre froide, suivi pas les autres Présidents américains spécialement George W. Bush.
Certains pays arabes se sont opposés à cette politique ainsi que les Républicains aux Etats-Unis qui estiment eux, qu'Obama n'a pas fait les efforts nécessaires pour la démocratie en Occident et dans les autres régions du monde.
Leur slogan selon lequel la démocratie est dans leurs intérêts ou qu'ils sont responsables d'améliorer la situation de l'humanité, attirent l'opinion américaine sensible aux "valeurs américaines".
Il existe cependant un point qui n'a pas été abordé et qui concerne la responsabilité des Etats-Unis dans la démocratisation des pays arabes et qui obtient une réponse négative. Les Etats-Unis n'ont pas le statut nécessaire pour cela.
Si les Américains se sentent supérieurs, ce n'est pas l'avis des pays arabes. Les deux guerres qui ont ensanglanté l'Irak et l'Afghanistan, le viol des droits du peuple de Palestine par les occupants sionistes, le scandale de la prison de Guantanamo et d'Aboughoreib, et le comportement des forces américaines envers les musulmans et les Arabes aux Etats-Unis, ont porté de grands coup à la réputation "démocratique" des USA.
Les sondages dans le monde arabe, montrent que le prestige des Etats-Unis a diminué mais aussi qu'ils sont devenus le plus grand danger pour la paix et la sécurité de la région.
Les Arabes ne demandent pas aux Américains la démocratie mais des pressions sur le régime sioniste pour arrêter l'occupation.
De nombreux Arabes estiment que les investissements américains pourraient créer des emplois dans leur pays mais se méfient des "priorités démocratiques" des Usa et ne souhaitent pas l'aide des Etats-Unis dans ce domaine, qu'ils considèrent comme une ingérence dans les affaires intérieures de leur pays.
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