Première expérience démocratique après Kadhafi
Article(IQNA)- La Libye après l'indépendance du 24 décembre 1951 et le coup d'état de Mouammar Kadhafi en 1969, n'a au aucune expérience démocratique. C'est la raison pour laquelle les dernières élections en Libye sont considérées comme une première expérience démocratique en cinquante ans.
La grande participation à 60% aux élections et le grand nombre des candidats par rapport au nombre de sièges au parlement, ont montré que les Libyens étaient favorables à une union nationale plutôt qu'à la division de leur pays, et se souciaient de l'avenir de la révolution.
3700 candidats se sont présentés pour la course aux 200 sièges du "Congrès national général" et dans la région des partisans de Kadhafi à Abou Salim, 84 personnes se sont présentées pour deux sièges à l'Assemblée.
Mais le mécontentement vis-à-vis de la distribution des sièges et les disputes tribales ont conduit à la fermeture de dizaines de bureaux de vote dans les régions de Benghazi et de Misratah. De plus les régions pétrolières de Benghazi et de Barighe qui craignent la poursuite des privilèges et se considèrent comme le berceau de la révolution, il y a plusieurs mois, se sont déclarées indépendantes. Si l'est du pays possède les deux tiers du pétrole, ces régions ont été négligées à l'époque de Kadhafi au profit de sa région natale dans l'ouest du pays.
Selon la loi sur les élections, la Libye est divisée en trois parties, en fonction de la population et de la situation géographique. Sur les 200 sièges de l'Assemblée, 104 appartiennent à la partie occidentale, 60 à l'est et le reste aux régions du sud.
C'est ainsi que les libéraux concentrés à l'ouest du pays obtiendront 50% des sièges et les groupes islamiques comme le parti Al Watan ou le parti de la justice et de la construction, dépendant du courant des frères musulmans, ont peu de chance d'accéder au pouvoir. La loi précisant que seuls 80 candidats peuvent appartenir aux partis, il semble que la coalition des forces libérales dirigée par Mahmoud Jibril, aura aussi du mal à accéder à la majorité.
Après les élections, la Libye sera confrontée aux mouvements séparatistes, à cause de l'absence de système démocratique, cependant la grande participation aux élections montre que les Libyens dans leur ensemble préfèrent un pays que plusieurs petits pays et cela est un espoir pour les gens, de pouvoir constituer une union sur la base des enseignements islamiques et pour le respect de leurs droits.
Les gens devront respecter les résultats démocratiques du vote et soutenir le gouvernement élu par la majorité. Il semble que les habitudes tribales et les distinctions entre l'est et l'ouest du pays, ne disparaitrons pas de si tôt et que le nouveau parlement ne pourra pas faire des exploits dans le domaine politique. Seules la patience et la résistance du peuple libyen viendront à bout de ces problèmes.
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3700 candidats se sont présentés pour la course aux 200 sièges du "Congrès national général" et dans la région des partisans de Kadhafi à Abou Salim, 84 personnes se sont présentées pour deux sièges à l'Assemblée.
Mais le mécontentement vis-à-vis de la distribution des sièges et les disputes tribales ont conduit à la fermeture de dizaines de bureaux de vote dans les régions de Benghazi et de Misratah. De plus les régions pétrolières de Benghazi et de Barighe qui craignent la poursuite des privilèges et se considèrent comme le berceau de la révolution, il y a plusieurs mois, se sont déclarées indépendantes. Si l'est du pays possède les deux tiers du pétrole, ces régions ont été négligées à l'époque de Kadhafi au profit de sa région natale dans l'ouest du pays.
Selon la loi sur les élections, la Libye est divisée en trois parties, en fonction de la population et de la situation géographique. Sur les 200 sièges de l'Assemblée, 104 appartiennent à la partie occidentale, 60 à l'est et le reste aux régions du sud.
C'est ainsi que les libéraux concentrés à l'ouest du pays obtiendront 50% des sièges et les groupes islamiques comme le parti Al Watan ou le parti de la justice et de la construction, dépendant du courant des frères musulmans, ont peu de chance d'accéder au pouvoir. La loi précisant que seuls 80 candidats peuvent appartenir aux partis, il semble que la coalition des forces libérales dirigée par Mahmoud Jibril, aura aussi du mal à accéder à la majorité.
Après les élections, la Libye sera confrontée aux mouvements séparatistes, à cause de l'absence de système démocratique, cependant la grande participation aux élections montre que les Libyens dans leur ensemble préfèrent un pays que plusieurs petits pays et cela est un espoir pour les gens, de pouvoir constituer une union sur la base des enseignements islamiques et pour le respect de leurs droits.
Les gens devront respecter les résultats démocratiques du vote et soutenir le gouvernement élu par la majorité. Il semble que les habitudes tribales et les distinctions entre l'est et l'ouest du pays, ne disparaitrons pas de si tôt et que le nouveau parlement ne pourra pas faire des exploits dans le domaine politique. Seules la patience et la résistance du peuple libyen viendront à bout de ces problèmes.
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