Seyed Ali Fazlullah, imam de la prière du vendredi de la mosquée Hareh Harik de Beyrouth, dans une interview avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), a déclaré : « la nécessité d'adhérer aux principes du rapprochement entre les écoles islamiques, et de lutter pour les intérêts de l’Umma sont des enseignements du Livre et de la Sunna, et des ordres des Saints Imams (AS), mais les étrangers pour défendre leurs intérêts, attisent les différences sectaires et ethniques, et les conflits entre musulmans. Bien sûr, le rapprochement ne signifie pas qu'un sunnite devienne chiite ou qu'un chiite devienne sunnite, ce n'est pas l'objectif du rapprochement ni l’objectif de ceux qui veulent s'unir et rassembler les écoles islamiques. Ceux qui essaient de rapprocher les musulmans les uns des autres, essaient de clarifier les points communs. Les musulmans, sunnites et chiites, ont beaucoup de points communs, et tous les livres publiés par le Conseil mondial des écoles islamiques montrent combien les convergences entre sunnites et chiites, sont bien plus nombreuses que les points de divergence, au niveau législatif ou religieux, au niveau des concepts et même dans les questions historiques ».
Seyed Ali Fazlullah, prédicateur de la mosquée Harare Harik de Beyrouth, a déclaré : « Le rôle de la conférence internationale pour le rapprochement des écoles islamiques, est de présenter une image qui rapproche les musulmans. Nous regardons toujours les sunnites et les chiites du point de vue des différences, et cela crée un mauvais sentiment. Mais si nous regardons du point de vue des convergences et des points communs, cela nous rapprochera et permettra un dialogue. Une autre question est d'essayer d'ouvrir le champ de l'ijtihad afin que nous puissions combler les lacunes qui existent dans de nombreux domaines. Si nous voulons garder les choses telles qu'elles sont, rien ne changera mais en renforçant l'ijtihad, nous pourrons arriver à un plus grand rapprochement et c'est notre objectif, tant au niveau historique qu'au niveau idéologique. Il existe de nombreuses questions sur lesquelles il est possible de renouveler l'ijtihad afin de parvenir à une conclusion commune, par exemple, dans le passé, aucun chiite ne priait derrière un sunnite ou vice versa, mais grâce à l'ijtihad, cela est devenu possible. Nous ne pouvons pas dire qu'il n'y a aucun signe de coopération pour réaliser l'unité, au contraire, il y a des signes et la situation est meilleure qu'avant. Aujourd'hui, il y a des discussions et des rencontres entre savants. Mais il faut dire que l'effort pour l'unité est victime des complots de gens qui essaient de créer des tensions et des divisions, avec des réseaux satellites sous leur commandement ou en communication avec certains partis. Dans cette bataille, nous avons toujours besoin de soutien et de renfort. Nous devons fabriquer de nouvelles armes et être prêts à faire face à tout obstacle et complot. Le travail n'est pas aussi simple que nous l'imaginons, des institutions sécuritaires, culturelles et politiques essaient d'alimenter le feu des divisions et de la discorde, et l’unité des musulmans serait un grand problème pour l’ennemi. La question de la Palestine est une boussole pour l'unité des musulmans. Lorsqu'il s'agit des insultes aux valeurs islamiques ou de l’oppression du régime des occupants sionistes, tous les musulmans s'unissent. L’ennemi sioniste ne se limite pas à occuper les terres palestiniennes, il veut s’emparer de l’ensemble du monde islamique et recherche sa désintégration. Nous devons être attentifs à l'entrée de cet ennemi dans le corps du monde arabe et islamique ».