Ce programme a pour but de renforcer les liens et la relation de la nouvelle génération d'immigrés marocains avec le Coran, d'accroître l’intérêt des jeunes pour ce livre divin, d'approfondir les liens de la jeune génération d'immigrés avec leur religion, leur identité spirituelle et les valeurs islamiques ancrées de longue date dans la société marocaine, et de proposer un modèle de religiosité correcte, à l’écart des discours extrémistes.
Khaled al-Atomuni, directeur du Centre marocain d'investissement culturel, a déclaré que cette initiative était une réponse aux besoins religieux, culturels et éducatifs de la nouvelle génération d'immigrés marocains. Selon lui, étant donné que cette population a augmenté dans différents pays du monde, il est très important que chaque Marocain soit un bon ambassadeur de la culture islamique du Maroc.
Selon al-Azmouni, cette initiative est le point culminant des actions entreprises par les institutions religieuses locales, au cours des deux dernières décennies. La majeure partie de ces mesures comprenait l'envoi d'imams et de religieux, dans les pays où réside la communauté marocaine, notamment pendant le mois sacré du Ramadan, ainsi que l'envoi de religieux pour guider les pèlerins dans l'accomplissement des rituels du Hadj et de l’Omra, et de répondre aux questions religieuses.
Ces activités supervisées par le ministère des dons et des Affaires islamiques du Maroc, ont été critiquées par les partis d'extrême droite en Europe. La France par exemple, qui accueille l’une des plus grandes communautés d’immigrés marocains, a critiqué cette initiative en fonction des lois interdisant l’envoi de religieux et d’imams étrangers, dans les mosquées françaises.