Selon Alsabaah, la Suède est secouée par une nouvelle vague de discours haineux visant les musulmans, à la suite des propos polémiques de Richard Jomshof, président de la commission Justice au Parlement et figure majeure des Démocrates de Suède. Sur son compte X, Jomshof a qualifié le Coran de « livre de haine » et exigé que les musulmans « s’excusent pour tout ce qu’il contient de haine ».
Il s’en est également pris au prophète de l’islam et a demandé la fermeture de la mosquée de Stockholm ainsi que l’expulsion de son imam, Mahmoud Khalfi, également président de la Fédération des organisations islamiques de Suède. Cette attaque faisait suite à une demande de Khalfi, qui avait appelé les dirigeants du parti à présenter des excuses aux musulmans, après leurs déclarations jugées offensantes.
Jomshof a rétorqué en affirmant que ce sont les « islamistes » qui doivent s’excuser auprès du peuple suédois. Ses propos ont suscité une indignation large à l’intérieur et à l’extérieur du pays. L’Organisation internationale pour la paix et la citoyenneté a dénoncé une atteinte au respect dû au Coran, texte sacré pour près de deux milliards de personnes, porteur de paix et de justice. Elle y voit une insulte au patrimoine abrahamique commun.