Les caractéristiques des compétitions coraniques turques et la supériorité des lecteurs iraniens
Dans une interview avec le journaliste de l'Agence iranienne de presse coranique (Iqna), Seyed Parsa Anghoshtan a déclaré : « Le 24 octobre, avec Milad Ashaghi, nous sommes allés à Istanbul et de là, à Şanlıurfa, où se tenaient les compétitions. Ces compétitions se sont déroulées en deux étapes, préliminaires et finales, la phase préliminaire s'est déroulée virtuellement avec la participation de 93 pays, et 47 pays ont atteint la phase finale. Des juges de 10 pays étaient présents à cette compétition. Il n'est pas facile d'obtenir une bonne place dans les compétitions turques, mais notre performance a été si bonne qu'elle a convaincu le jury.
Contrairement au Concours coranique iranien, qui a des réglementations strictes et très avancées en la matière, la plupart des pays organisant les concours, y compris La Turquie et les pays de la région du Golfe Persique, ne disposent pas de réglementation spécifique. En général, les concours turcs ont les mêmes règles que les concours coraniques en Malaisie, et une plus grande attention est accordée à la qualité de la récitation et au Tajwid, de sorte que 60 notes sur 100 sont liées au Tajwid et à ses règles ».
Milad Asheghi a déclaré : « Al Hamdulillah, j'ai pu participer en tant que représentant de la République islamique d'Iran, aux compétitions de Turquie, et sortir fier de cette épreuve. Je tiens à exprimer ma gratitude à tous mes professeurs, à ma famille et en particulier à ma mère qui m’ont soutenu.
Les compétitions coraniques de Turquie ont duré environ une semaine et se sont terminées le 30 octobre avec une cérémonie de clôture au palais présidentiel, en présence de Recep Tayyip Erdogan. Les compétitions étaient d’un haut niveau, en particulier dans le domaine de la mémorisation où 10 personnes avaient une mémorisation parfaite qui rendait difficile l'obtention d'un classement. Ma performance a été bonne et mes expériences des compétitions précédentes et les consultations que j'ai eues avec des amis qui avaient déjà participé à des concours en Turquie, ont également été utiles.
Le concours s'est déroulé dans une petite et belle salle, et dans le meilleur des cas, environ 50 ou 60 personnes, dont la plupart étaient des organisateurs du concours, étaient présentes. À l'exception de la finale qui a été retransmise en direct, le reste du tournoi n'a pas été couvert par les médias et je n'ai pas vu beaucoup de publicités, même dans la ville ».
