Selon maghrebemergent, dans une tribune commune, les deux responsables religieux, tous deux algéro-français, soulignent que « seule la fraternité pourra dessiner un avenir solide » entre les deux rives de la Méditerranée. Ils dénoncent les conséquences des crispations politiques sur les populations, affirmant que ni les Algériens en France ni les Français en Algérie ne doivent devenir des « victimes collatérales ».
Revendiquant leur double appartenance, Hafiz et Vesco rappellent que l’identité ne doit pas être un « bloc fermé » mais une « réalité vivante ». Ils insistent également sur la nécessité de dépasser les blessures coloniales et de combler le manque de paroles de réconciliation.
Ils ont conclu en appelant musulmans et chrétiens à refuser toute stigmatisation et à faire de la diversité une richesse. « Être porteurs de paix n’est pas une option pieuse : c’est une responsabilité politique, spirituelle et humaine », concluent-ils.