Dans un communiqué publié à Mekele, la capitale administrative du Tigré, le conseil a souligné que cette interdiction viole les droits fondamentaux des citoyens, la Constitution éthiopienne, les directives du ministère fédéral de l’Éducation et les lois régionales. Il a appelé au respect des droits humains et des règlements relatifs à la tenue vestimentaire des élèves musulmans.
Haji Mohammed Kahsay, secrétaire du conseil, a déclaré que cette restriction a particulièrement affecté les élèves de terminale, certains étant empêchés de s’inscrire aux examens nationaux. Le conseil a averti que ce type de décision pourrait aggraver l’instabilité dans une région déjà confrontée à des défis politiques et environnementaux.
Malgré une population musulmane représentant entre 34 % et 40 % des Éthiopiens, cette communauté continue de faire face à une marginalisation sociopolitique, entraînant parfois des tensions sur leurs droits religieux et politiques.