« La bande de Gaza n’est pas à vendre », ont crié ce mercredi 5 février les manifestants en colère dans la capitale américaine, Washington.
S’exprimant à la Maison-Blanche mardi en pleine conférence de presse conjointe, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Trump propose « une prise de contrôle à long terme » de la bande de Gaza par les États-Unis.
« Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec », parlant du territoire palestinien occupé comme d’un « chantier de démolition ».
« Nous en prendrons possession et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes », a-t-il ajouté, en soulignant que les États-Unis allaient « aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits », afin de développer économiquement le territoire palestinien.
La réaction de la résistance palestinienne
Dans un communiqué, le Hamas a qualifié la proposition de « raciste », affirmant qu’il s’agissait d’une tentative flagrante d’ignorer la cause palestinienne et de nier leurs droits nationaux.
Le Hamas a déclaré que le déplacement des Palestiniens de Gaza était le véritable objectif de l’agression israélienne contre leur territoire.
Le groupe de résistance palestinien a souligné que l’idée de Donald Trump était une recette pour créer le chaos dans la région de l’Asie de l’Ouest.
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e Jihad islamique palestinien a également réagi, affirmant que 15 mois d’agression israélienne contre Gaza et 80 000 tonnes d’armes américaines n’ont pas pu déplacer la population de Gaza de sa terre.
Le groupe a souligné que les Palestiniens ont toujours eu la possibilité de résister, ce qu’ils font depuis plus de 100 ans.
Agences