Selon Middle East Eye, citant un rapport d'Inside Higher Ed, ces étudiants, originaires de plus de 240 universités américaines, se retrouvent dans l’impossibilité de poursuivre leurs études en raison de l'annulation de leurs visas F-1 ou J-1, les contraignant à rentrer dans leurs pays d'origine.
Trois universités ont déclaré n'avoir reçu aucune explication quant à la raison de cette annulation, et aucune communication directe n’a été établie entre le gouvernement et les établissements. Parmi les institutions touchées, l’Université de Washington a révélé que des visas d’étudiants récemment inscrits avaient été révoqués.
Le ministère des Affaires étrangères américain, via son porte-parole Marco Rubio, a justifié cette mesure en évoquant le danger que représenteraient ces étudiants en tant qu'activistes sociaux.
Cette décision met en lumière l'utilisation d'une loi migratoire rarement appliquée, permettant de révoquer des visas en cas de menaces sur la politique étrangère américaine. De nombreux étudiants ont choisi de quitter le pays pour éviter l'arrestation, tandis que d’autres intentent des actions en justice contre cette mesure.
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